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Publié le 12 Décembre 2023
Quatre ans après l’incendie qui a ravagé la toiture et la flèche de Notre-Dame de Paris, libérant ainsi les poussières de plus de 400 tonnes de plomb, la reconstruction de l’édifice avance à grands pas. Selon la volonté d’Emmanuel Macron, la cathédrale doit être reconstruite à l’identique, tant au niveau de l’architecture que des matériaux employés. Le plomb, donc, est à nouveau utilisé, bien que la toxicité de ce métal soit avérée. Il faut tout de même souligner que le HCSP, Haut Conseil de la Santé Publique, interdit seulement l’usage du plomb dans les constructions neuves, mais le permet « pour la réfection ou la réhabilitation du bâti ancien ».
Aucun seuil n’étant légalement fixé pour l’usage du plomb, l’ARS Île-de-France a décidé d’établir un repère pour aider à la décision, fixé à 5.000 µg/m², en dessous duquel il n’est pas nécessaire de prendre des mesures de protection supplémentaires. Outre l’enquête toujours ouverte dans le cadre de la plainte de militants en avril 2022, un collectif réuni le 30 novembre sur le parvis de Notre-Dame a contesté la décision d’utiliser le plomb dans ce chantier, et la sénatrice Anne Souyris (Paris-GEST) a questionné début novembre le gouvernement à ce sujet, notamment pour connaître les conclusions relatives à l’évaluation des effets que pourrait avoir l’utilisation de 400 tonnes de plomb dans l’un des lieux les plus touristiques de la capitale.