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Publié le 12 Octobre 2023
Toujours dans l’objectif « pollution zéro » à atteindre en 2050, le Parlement européen a adopté le 13 septembre dernier de nouvelles mesures pour réduire d’ici à 2035 l’emploi de plusieurs polluants et pour harmoniser les indices de qualité de l’air sur l’ensemble du territoire européen. Les particules PM2,5, PM10, mais aussi le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et l’ozone seront mesurés plus sévèrement, de façon à ce que la qualité de l’air ne soit nocive ni pour les hommes ni pour la biodiversité dont la préservation est une priorité.
Pour définir ces nouveaux seuils, l’UE s’est appuyée sur les dernières recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. À noter également l’intérêt de multiplier les points d’échantillonnage de la qualité de l’air notamment en zone urbaine, avec la mise en place d’un « supersite » de surveillance pour 2 millions d’habitants, ou 1 million d’habitants dans les zones où la pollution aux particules fines, au carbone noir, à l’ammoniac et au mercure est plus importante. À noter, le souhait du parlement que les victimes d’une mauvaise qualité de l’air puissent être indemnisés de façon plus avantageuse si les nouveaux seuils ne sont pas respectés.