La sobriété énergétique ne doit pas se faire au détriment de la ventilation

Publié le 01 Février 2023

Le coût énergétique des entreprises représente un problème de taille pour la plupart d'entre elles, et la flambée de leur budget énergie amène certains dirigeants à prendre des décisions drastiques pour réaliser des économies. Certaines entreprises ont fait le choix de réduire les entrées d'air extérieur, ou air neuf, dans leurs locaux. Or, une ventilation insuffisante des locaux met en péril la santé des salariés. La ventilation des locaux de travail doit être optimale, et doit respecter certaines normes mises en place par le Code du travail. En moyenne, on estime à 25 mètres cubes/h/personne le débit d'air neuf souhaitable au minimum. D'autres solutions existent pour diminuer la consommation énergétique de locaux tertiaires sans affecter la santé de leurs occupants ni réduire trop fortement leur confort thermique. Pour que les modes de chauffage ou de refroidissement soient parfaitement paramétrés, une analyse est nécessaire. Les postes les plus énergivores sont ainsi repérés par un état des lieux de l'isolation thermique de la construction, par l'installation d'une pompe à chaleur à COP élevée, ou encore par l'installation de panneaux solaires par exemple, mais en aucun cas le système de ventilation ne doit être arrêté. Il est par ailleurs possible de recycler de manière partielle l'air intérieur de bâtiments tertiaires.